Êtes-vous prêt à passer au gaz riche en Belgique ?
Les termes « gaz pauvre » et « gaz riche » vous sont peut-être déjà familiers. Après tout, en Belgique, nous sommes actuellement en train de passer du gaz pauvre au gaz riche. Mais pourquoi opère-t-on ce changement ? Comment pouvez-vous vérifier si votre système de chauffage est adapté à cette transition ?
Gaz pauvre VS Gaz riche
Deux types de gaz naturel différents sont actuellement fournis en Belgique :
- Le gaz pauvre: Ce gaz a un faible pouvoir calorifique. Il est parfois également appelé « Gaz L ». Généralement, il arrive sur le marché belge en provenance des Pays-Bas.
- Le gaz riche: Le gaz riche est connu sous le nom de « Gaz H » parce qu’il jouit d’un pouvoir calorifique élevé. La Belgique compte actuellement sur plusieurs fournisseurs étrangers tels que le Qatar, la Russie, la Norvège, le Royaume-Uni, l’Algérie ou encore l’Allemagne.
Vous l’aurez compris, la véritable différence entre le gaz pauvre et le gaz riche se trouve dans leur pouvoir calorifique. Mais pourquoi une telle différence d’apport en ces deux types de gaz ? La consommation de gaz pauvre libère tout simplement 10% d’énergie en moins que la combustion du gaz riche.
Pourquoi cette transition vers le gaz riche ?
La raison est simple, le site d’extraction de gaz pauvre de Slochteren aux Pays-Bas est désormais à court de gaz. C’est pour cela que les Pays-Bas ont décidé de supprimer progressivement l’exportation de ce gaz pauvre pour arrêter définitivement son exploitation en 2030. Afin d’assurer l’approvisionnement en gaz sur son sol, la Belgique a décidé de passer entièrement au gaz riche.
Cette transition a débuté en 2018 et se fera progressivement en Flandre dans les communes d’Anvers, du Limbourg et du Brabant flamand. A Bruxelles et en Wallonie, cette transition a également commencé et devrait se terminer entre 2022 et 2024.
Comment se préparer au passage au gaz riche ?
Pour être bien préparé et éviter les problèmes, il est important de vérifier vos appareils de chauffage (chaudières, boilers, poêles, etc.) et de cuisson (cuisinière, four, plaques de cuisson) bien à l’avance.
Normalement, seuls les appareils datant d’avant 1978 doivent être remplacés. En effet, depuis 1978, tous les appareils au gaz ont été réglés et conçus pour fonctionner avec les deux types de gaz. Les appareils fabriqués après 1978 ne devront donc pas être changés. Seulement certains petits ajustements devront être réalisés. Certaines chaudières à condensation sont par exemple réglées pour être conformes aux normes PEB les plus récentes. Lors du passage au gaz riche, il faudra donc vous assurer que la vôtre soit bien ajustée.
Il est évidemment préférable de faire réaliser cette vérification pour un technicien qualifié et d’en profiter pour faire l’entretien annuel de votre chaudière. Chez SoSimply, cette manoeuvre se fait sans supplément par rapport au prix de l’entretien annuel. Si tout est en ordre, le chauffagiste agréé vous remettra un certificat de conformité.
Le passage au gaz riche a-t-il un impact sur votre facture énergétique ?
En passant du gaz pauvre au gaz riche, vous n’aurez pas de coûts énergétiques supplémentaires. En effet, votre facture dépend du nombre de Kw/h que vous consommez, et non du volume de gaz naturel fourni.
Vous souhaitez obtenir plus d’informations sur la meilleure façon de vous préparer au passage au gaz riche, ou vous souhaitez entretenir votre système de chauffage ? Découvrez ce que nos chauffagistes agréés peuvent faire pour vous en termes d’entretien de chaudière ou contactez-nous pour une solution SoSimply adaptée à vos besoins.